L’Education à la santé globale et sexuelle mise en cause à Genève

Pour le maintien des prestations de qualité en santé et en santé sexuelle dans les écoles genevoises.

Pour le maintien des prestations de qualité en santé et en santé sexuelle dans les écoles genevoises.

A Genève, les interventions et sensibilisation en santé sexuelle sont assurées par des formateurs-trices consultant-e-s du Service de Santé de l’enfance et de la jeunesse (SSEJ) rattaché au DIP. Cette fonction de FCPES consiste à assurer des interventions dans les classes, à sensibiliser les acteurs scolaires aux thématiques larges liées à la santé sexuelle en collaborant avec différents acteurs, services, associations pour ajuster des thèmes et des projets.

L’éducation à la santé sexuelle regroupe de nombreux thèmes allant de : Violence faite aux femmes, Egalités des genres, CyberHarcèlement, Pornographie, Utilisation des médias, Contraception , Augmentation des IST chez les jeunes, Questions autour de l'identité, du genre, de l'orientation et des diversité. Les thématiques sont constamment ajustées en fonction des réalités scolaires, d’une classe, d’une école, d’un groupe de jeunes, d’événements précis, de préoccupations des jeunes, des enfants ou des acteurs scolaires. Cette fonction est à cheval entre l’intervention scolaire et une expertise de conception de projets.

Dans un souci budgétaire, les hiérarchies du SSEJ et le DIP ont décidé de diviser cette fonction en deux. Les FCPES deviendraient maitre-sse-s d’enseignement spécifique pour se borner à faire que de l’enseignement dans les classes (une fois par an), passant de 18 interventions à 28 hebdomadaires, ceci pour assurer une meilleure couverture. Au passage le personnel a été préavisé qu’il devrait repostuler à cette fonction de maitre spécialiste et qu’il y perdrait au moins 2 classes de salaire, voire davantage. D’autre part, des spécialistes organiseront les cours, sans lien avec le terrain. Ce projet suscite la colère du personnel et des syndicats ainsi que de des nombreuses organisations partenaires.

Les questions de prévention des agressions liée de près ou de loin à la santé sexuelle sont au centre des préoccupations de l’école et devraient être prioritaires pour le DIP. Alors ne les gâchons pas en démantelant la fonction de FCPES. Les effectifs scolaires ne font qu’augmenter et le personnel du SSEJ (médico-infirmier et FCPES) n’augmente pas en conséquence, alors que les besoins en sensibilisation et éducations à la santé sexuelle sont très importants dans le milieu scolaire.

Le personnel organisé en association et soutenu par notre syndicat exige l’abandon de ce projet. Il faut renforcer cette prestation en augmenter les moyens du SSEJ.

Ci dessous la pétition pour le maintien des prestations de qualité en santé et en santé sexuelle dans les écoles genevoises.