Presqu’un.e infirmier.ères sur deux quitte l’hôpital ou le métier après 10 ans. Un.e enseignant.e sur 5 change de profession après 5 ans. La dégradation des conditions de travail impacte la santé des salarié.es. Effet miroir : elle diminue aussi la qualité des prestations à la population. Cette logique bafoue des éléments de dignité humaine lorsque les usager.ères sont des personnes vulnérables comme des enfants (SPMi, école primaire, CO), des aîné.es dépendant.es (EMS) ou des personnes souffrant d’un handicap ou encore lorsqu’elles sont atteintes dans leur santé psychique (SPAD, OMP, HUG).
Cette situation profite au secteur privé en créant un besoin d’écoles et de cliniques pour pallier les insuffisances du service public.
La droite refuse de doter suffisamment les services et de répondre correctement au besoin de la population. Face aux arrêts maladies de celles et ceux qui n’en peuvent plus, le Conseil d’Etat apporte 2 réponses : faciliter les licenciements et boucher les trous avec du personnel précaire.
Après avoir obtenu la suppression de la réintégration en cas de licenciement infondé, le Conseil d’Etat veut maintenant congédier les malades sans décision administrative, réduire la durée d’indemnisation pour les salarié.es jugé.es non-méritant.es par les RH et remettre les clefs du système à un assureur privé qui fera du profit.
Préparer une opposition sérieuse à ces attaques est une priorité. Le SSP-VPOD, avec le soutien du Cartel, organise une première soirée d’information et de présentation des enjeux du projet du Conseil d’Etat
Intervenant.es :
Caroline Renold, Présidente de l’Association de la permanence des patients et des assurés (ex. Forum santé), avocate,
Christian Dandrès, Président national du SSP-VPOD, avocat