Pour rappel, la réforme engagée par le DIP supprime la fonction de FCPES et la fragmente en deux postes : maître-sse spécialiste et chargé-e de projet. Ce projet réduira la qualité des prestations en éducation sexuelle et en santé globale dans les écoles. Cette fragmentation est accompagnée d’un déclassement salarial, bloquant les salaires des trois quarts des membres du personnel concerné jusqu’à la retraite.
La demande de reporter ou suspendre les entretiens découle du flou régnant autour des projets de cahiers des charges présentés par les services des ressources humaines de l’OEJ et du DIP au personnel. Au surplus, le personnel dénonce la pression qui lui est imposée lors des entretiens pour se déterminer rapidement sur l’un ou l’autre du cahier des charges, alors que ceux-ci sont incomplets, incohérents et dénués d’information quant à la classe salariale. Le contenu des nouveaux cahiers des charges témoigne d’une logique managériale visant à faire des économies et faisant fi des réalités du terrain et du métier de FCPES.
Dans l’attente d’une rencontre promise par le DIP, les syndicats SIT, SSP et le personnel vont remettre à l’Office du personnel de l’Etat (OPE) un document analysant les risques inhérents aux cahiers des charges imposés. Les syndicats et le personnel espèrent ainsi obtenir un réel espace de négociations qui permette d’engager une réforme respectueuse du métier et des besoins des élèves.
Les FCPES sont déterminé-es à poursuivre la grève si les négociations ne sont pas ouvertes.