Parce qu’il s'agit d'un métier pénible, extrêmement précarisé et exercé à majorité par des femmes ayant des salaires très bas. Leurs conditions de travail ont été détériorées par l’externalisation du nettoyage de l’Université à des sociétés privées.
Parce que le nettoyage est une tâche essentielle au bon fonctionnement de l’Université, ce que la pandémie a rendu encore plus évident et visible, alors que le personnel qui s’en charge est invisible et peu valorisé.
Des communes ont ré-internalisé le nettoyage, pourquoi pas l’Université? Celle-ci doit prendre ses responsabilités d’employeuse modèle!
L'externalisation du nettoyage a pour conséquence:
- une diminution des salaires et des retraites du personnel de nettoyage
- moins de droit de vacances et de congé maternité
- une semaine de travail plus longue (43h au lieu de 40h)
- une flexibilisation des horaires, horaire coupé
- des temps partiels contraints
- une accélération de la cadence au travail
- des impacts sur la vie privée et familiale mais aussi sur la santé (épuisement ou développement de troubles-musculo-squelettiques).
Nous demandons que l'Université cesse:
- de faire des économies sur le dos des travailleuses en sous-traitant les tâches de nettoyage, tout en enrichissant des actionnaires
- de privatiser des tâches essentielles au bon fonctionnement de l’Université
- de participer activement à la précarisation des nettoyeuses qui assument un métier déjà peu valorisé et pénible.
Pour une revalorisation de tout un secteur majoritairement féminin!
Pour lutter contre le dumping salarial et social touchant principalement des travailleuses!
Pour plus de justice sociale dans votre institution!
La ré-internalisation du nettoyage à l’Université, c’est maintenant!
